Introduction
La mise en place de processus automatisés a été profondément modifiée par l’essort des technologies no-code/low-code. Cette nouvelle tendance a permis de réduire considérablement le temps d’implémentation de workflow divers par rapport au développement classique, grâce à de nouveaux acteurs incontournables du no-code (Zapier, Make, Power Platform). Dans cet article, nous allons voir quel sont les nouvelles tendances et directions des outils de workflow no/low-code.
De plus en plus d’usages
Les outils no-code sont présent dans de plus en plus de cas d’usages divers. Tout d’abord lors de la création de startup, les outils de workflow peuvent aider à créer rapidement un MVP en remplaçant en partie ou en totalité un back-end codé. Ils peuvent aussi aider à automatiser des processus internes afin d’accélérer la mise sur le marché et/ou réduire les coûts, si bien qu’il n’est plus nécessaire pour certaines jeunes pouces de lever des fonds avant de se lancer.
Avec l’essor de l’IA, les outils de workflow gagnent en puissance car ils peuvent désormais traiter des éléments en langage naturel et/ou sur des données qui n’ont pas de format précis, permettant d’augmenter encore le champ d’action des processus qu’il est possible de traiter.
Des outils qui se professionnalisent
L’émergence du no-code ne s’arrête pas aux startup et scale-up. Les grandes entreprises sont également concernées par cet innovation, et de plus en plus de grands comptes ont compris l’intérêt du no-code dans ce domaine. Ce développement est rendu possible grâce à l’existence d’outils dédiés offrant des caractéristiques recherchées par ce types d’entreprises. Par exemple, la gouvernance des données des workflow utilisés est très importante, ainsi que la fiabilité et la sécurité. On peut citer DAMAaas qui est une plateforme répondant à ce type de contrainte. Par ailleurs des plateformes n8n, offrant un hébergement on-premise, se démarquent aussi dans ce type d’entreprises.
L’intérêt de ces entreprises est de désengorger des pôles SI souvent surchargés par les demandes, refusant ainsi souvent la mise en place de projets d’automatisations. Dans ce cadre, le no-code devient le choix pertinent afin de permettre d’accélérer la mise en place de processus. De plus, le fait que l’initiation au no-code soit facilité, il est possible d’inclure les parties prenantes métiers dans la phase de conceptions. C’est ce qu’on appelle le Citizen Développement. Ce mode de fonctionnement permet d’avoir un pôle de compétence no-code au sein de l’entreprise, qui s’occupe de transmettre les bonnes pratiques aux autres pôles, et accompagnent la création de workflow jusqu’à la mise en production. Cette méthode permet d’accélérer l’innovation et de concevoir des solutions au plus proche du besoin des parties prenantes.
Quel avenir pour la création de processus ?
L’avenir des outils de Robotic Process Automation tient dans leur capacité à améliorer des indicateurs importants pour les entreprises, tel que la rapidité de mise en place, le coût. Pour les grands comptes, d’autres facteurs commencent à entrer en ligne de compte comme l’impact environnemental des solutions construites (notamment celles à base d’IA) et pourrait orienter le choix des outils no-code utilisés dans un futur proche. Dans ce cadre, l’optimisation des performances des outils utilisés pourra être déterminante.
Par ailleurs, l’avenir des workflows no-code est peut-être lié à celui de l’IA. En effet, une possibilité est de voir des outils basés sur les prompts prendre le pas sur les outils de no-code traditionnels. Ces outils mettraient l’IA au premier plan et la conception de workflow pourra être faite uniquement en discutant avec un chat bot de manière naturelle. On peut voir que quelques outils commencent à suivre cette direction, avec notemment Copilot Studio. Ceci, en compléments des autres outils de workflow, continuera à accroitre l’intérêt et les possibilités offertes, pour des cas d’usages toujours plus variés.